L'année 2025 marque un tournant complexe pour le marché immobilier français. Si les taux d’intérêt semblent enfin se stabiliser après plusieurs années de hausses brutales, le secteur reste sous tension, tiraillé entre baisses de prix localisées, inquiétudes des copropriétaires, pression fiscale croissante et transformation du paysage urbain.
Publié le 24 juin à 18h05
Un bien en vente en ce moment se cache dans cet article ;)
Dans cet article, je vous donne des clés pour investir dans l'immobilier et être très rentable. Spoiler, la patience et l'audace vous aideront à faire de bons coups.
Dans certaines zones, notamment en région Aura, en Alsace ou à Bordeaux, les prix ont chuté de manière significative. Cette baisse ouvre des perspectives intéressantes pour les investisseurs et les primo-accédants. Ces régions, longtemps perçues comme trop chères ou déjà saturées, redeviennent accessibles, surtout pour ceux capables de mobiliser rapidement un financement ou d’acheter sans conditions suspensives.
Mais ces opportunités sont souvent à saisir dans l’instant. Le marché reste réactif, et les bonnes affaires ne restent pas longtemps sur le marché. Il faut visiter vite, être prêt à faire une offre, et surtout… savoir négocier.
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À l’inverse, certaines villes connaissent des turbulences importantes. À Marseille, l’attention se porte sur les milliers de logements vacants dont les autorités souhaitent forcer la remise en circulation. Cela soulève des questions complexes : insalubrité, refus des propriétaires, gestion locative problématique… autant de défis pour une ville en pleine mutation.
À Chambéry, la colère monte chez de nombreux copropriétaires, excédés par des pratiques jugées opaques ou inefficaces de la part de leurs gestionnaires immobiliers. Cette défiance illustre le fossé grandissant entre professionnels du secteur et usagers, souvent peu informés de leurs droits.
Les tensions sociales, les nouvelles obligations réglementaires et les ambitions écologiques des grandes métropoles influencent aussi le marché. On assiste à un redécoupage progressif des zones attractives. Les projets de rénovation énergétique, les aides au logement abordable et les politiques de densification urbaine modifient en profondeur la perception de la “bonne affaire”.
Pour les investisseurs ou les acheteurs avisés, cela crée un nouveau jeu de lecture : il ne suffit plus de trouver un bien à bon prix, il faut aussi anticiper les évolutions locales (fiscalité, urbanisme, transports, vacance locative…).
D’un point de vue personnel, je pense que la baisse de l’immobilier est loin d’être terminée.
Pourquoi ? Parce que les banques sont frileuses, durcissant encore leurs conditions d’octroi. Les ménages, eux, voient leur capacité d’épargne fondre mois après mois à cause de l’inflation persistante. Moins d’apports, moins de crédits accordés : mécaniquement, cela tire les prix vers le bas.
Et dans le même temps, les vendeurs n’ont jamais été aussi vendeurs. La hausse des taxes foncières devient insupportable pour certains propriétaires. Beaucoup cherchent à se défaire de leurs biens, parfois dans l’urgence, avec des marges de négociation énormes.
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Ma stratégie est donc simple : je visite, j’analyse, et je propose agressivement à la baisse.
Un exemple concret : la semaine dernière, j’ai repéré un bien affiché à 100 000 €, avec 1 400 € de loyers mensuels. Un bien très rentable sur le papier. Finalement, il s’est vendu à 70 000 €. Et je le regrette, car je n’ai pas osé faire une offre aussi basse, pensant que ce serait mal reçu. Erreur. Le vendeur a fini par céder à cette proposition, preuve que le rapport de force a changé.
Aujourd’hui, il faut oser, avoir confiance en soi, car les cartes sont entre les mains des acheteurs. Nous entrons dans une période où la patience et la stratégie peuvent payer gros. L’époque où tout se vendait vite et cher est révolue — du moins pour les deux ou trois prochaines années.
L'immobilier en 2025 n’est plus une affaire de précipitation. C’est un marché où la connaissance du terrain, l’audace, et le sang-froid feront la différence.
Dernier exemple : Région Aura, un immeuble est en vente en ce moment à 120 000€ et rapporte 1600€ par mois. J'ai appelé le propriétaire, il est négociable à 100 000€. Tout est déjà loué. Rentabilité nette de 14% pour cet immeuble dont la toiture a été fraichement révisée, les fenêtres sont en double vitrage et les locataires sont déjà en place.
