Face à un patron toxique, il est essentiel de préserver votre estime personnelle et votre équilibre professionnel. Voici une approche structurée pour gérer efficacement cette situation difficile.
J'écris cet article avec une réelle émotion car entre 2023 et 2024 je travaillais pour un sacré personnage ! Il était capable de dire à ses employés de ne surtout pas toucher cette machine et le lendemain reprocher de ne pas l'avoir touchée.
Malgré tout, je dois le remercier car c'est grâce à lui que je me motive sur mes projets perso afin de ne plus retourner travailler pour quelqu'un...
Je vais finir cet article par un point méconnu et très important basé sur du vécu.
La première règle face à un patron toxique est de garder son calme, même dans les situations les plus tendues. Cette approche mesurée, bien qu'elle puisse parfois intensifier la frustration de votre supérieur habitué aux réactions émotionnelles, constitue votre meilleure protection. Voici comment naviguer efficacement dans cette situation délicate.
Reconnaissez les signes d'un comportement toxique (qui peuvent parfois être sournois) : critiques excessives, dénigrement, manipulation ou manque de respect. Ne minimisez pas l'impact de ces comportements sur votre bien-être. Rappelez-vous que ces attitudes reflètent les problèmes de votre supérieur, non les vôtres.
Établissez des limites professionnelles claires. Il est essentiel de documenter systématiquement toutes les interactions problématiques - notez les dates, heures, contenus des échanges et témoins éventuels. Cette documentation pourrait s'avérer cruciale si la situation s'aggrave. N'hésitez pas à photographier chaque preuve si possible.
Ensuite, vous pouvez consulter des organismes de soutien comme l'inspection du travail. Beaucoup d'employés oublient qu'ils ont non seulement des obligations mais aussi des droits.
N'oubliez pas, un supérieur hiérarchique, n'a pas carte blanche dans ses comportements. Le versement d'un salaire n'autorise aucunement des conduites abusives ou irrespectueuses.
(En écrivant ça, je me souviens de mon patron qui, lorsqu'il versait une prime, demandait 2 ou 3 fois si on était content, puis une fois il m'avait demandé de le remercier pour la 3ème fois. On parle de 100€ de prime hein...)
Concentrez-vous sur vos forces et vos compétences. Rappelez-vous régulièrement vos réussites professionnelles. Fixez-vous des objectifs réalisables pour maintenir votre sentiment d'efficacité. Accordez de l'importance à votre équilibre personnel à travers des activités qui vous ressourcent.
Si possible, signalez les comportements problématiques aux échelons supérieurs ou aux ressources humaines si la société a ce type de hiérarchie. Dans les situations particulièrement difficiles, envisagez un changement de service ou d'entreprise pour préserver votre santé professionnelle.
Cette expérience, bien que difficile, est malheureusement courante. Si la pression devient excessive, n'hésitez pas à consulter un professionnel qui pourra vous aider à développer des stratégies d'adaptation efficaces.
**Que faire face à un patron toxique ?**
Gardez votre calme, documentez tous les incidents problématiques, établissez des limites claires, développez votre résilience personnelle et explorez les recours disponibles comme les ressources humaines ou l'inspection du travail.
**Comment distinguer un management stricte d'un comportement toxique ?**
Un management strict maintient des exigences élevées mais équitables, avec des critiques constructives et respectueuses. Un comportement toxique se caractérise par des critiques personnelles, de l'humiliation publique, des demandes déraisonnables et l'absence de reconnaissance des succès.
**Quelles sont les conséquences légales pour un employeur adoptant des comportements toxiques ?**
Les comportements toxiques, lorsqu'ils sont documentés et répétés, peuvent être qualifiés de harcèlement moral, ce qui est sanctionné par le Code du travail. Les employeurs peuvent faire face à des sanctions financières, des obligations de réparation et des mesures disciplinaires pouvant aller jusqu'au licenciement pour les cadres responsables de ces comportements.
Ma soeur était aussi dans cette entreprise et elle a démissionné afin de préserver sa santé mentale. Quelques temps plus tard, France Travail lui a dit qu'elle avait droit aux ARE (Indemnités chômage) car ils se sont aperçu que beaucoup de personnes partaient de cette entreprise.
Je ne dis pas que c'est automatique mais dans le cas de ma soeur elle a réussi à avoir l'ARE alors qu'elle avait démissionné donc n'hésitez pas à demander si vous êtes dans cette situation.
Je vous souhaite énormément de courage si vous faites face à ce type de tyran
Cyril
