Réussir sa reconversion pour devenir orthophoniste à 40 ans

Dans cet article, nous aborderons les motivations, les étapes clés, les formations possibles, les débouchés, ainsi que des conseils pratiques pour réussir votre réorientation vers la profession d’orthophoniste.

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1. Pourquoi envisager une reconversion orthophoniste à 40 ans ?

• Donner du sens à sa carrière : à 40 ans, on peut ressentir le besoin de s’épanouir davantage et de contribuer de manière concrète au bien-être des autres. Le métier d’orthophoniste, centré sur l’aide à la communication et au langage, répond parfaitement à cette aspiration.
• Sécurité de l’emploi : la demande en orthophonistes ne cesse d’augmenter, notamment en libéral et au sein des structures médico-sociales. Vous bénéficierez d’un marché du travail dynamique.
• Conciliation vie professionnelle / vie personnelle : le travail en cabinet permet souvent une meilleure flexibilité des horaires, ce qui est un atout pour gérer vie de famille et engagements personnels.
• Utilisation de compétences existantes : si vous avez déjà travaillé dans l’éducation, la santé, le social ou la communication, ces compétences transférables (écoute active, pédagogie, gestion de projet) seront précieuses.

2. Les prérequis et qualités nécessaires

Pour devenir orthophoniste, il faut avant tout :

1. Être titulaire d’un Bac + 3 au minimum (Littéraire, Sciences de la Vie, etc.).
2. Maîtriser le français : excellente élocution, orthographe et grammaire.
3. Démontrer des aptitudes relationnelles fortes : patience, empathie, écoute, sens de la pédagogie.
4. Avoir une bonne résistance au stress et une capacité d’adaptation, notamment avec les enfants ou les patients en situation complexe.

3. Les étapes clés de la reconversion

3.1. Bilan de compétences

Réalisez un bilan pour identifier vos forces, vos motivations et les compétences à valoriser. Cette étape est cruciale pour vous engager en toute conscience. Vous pouvez aussi découvrir l'Ikigaï pour capitaliser sur vos forces

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3.2. Choix de la formation

Deux voies principales :

• Classe préparatoire intégrée : certaines universités proposent des classes préparatoires pour les concours d’entrée en orthophonie.
• Licence santé : suivre une Licence Sciences du Langage ou STAPS puis passer le concours. À 40 ans, l’option Licence peut être longue mais offre une bonne acquisition des connaissances.

3.3. Préparation au concours

Le concours d’entrée en école d’orthophonie est réputé sélectif :

• Épreuves écrites : tests de langue française, de logique et de culture générale.
• Entretien oral : évaluation de la motivation, du projet professionnel et des qualités relationnelles.

Des centres de formation privés proposent des prépas intensives, des exercices corrigés et des mises en situation orales, pour maximiser vos chances.

3.4. Suivi de la formation diplômante

Une fois admis, la formation dure cinq ans :

• Cours théoriques : phonétique, neurologie, psychologie de l’enfant, linguistique.
• Stages pratiques : en hôpital, en cabinet libéral ou en instituts spécialisés.

4. Les financements possibles

À 40 ans, vous pouvez bénéficier de dispositifs de financement :

• CPF (Compte Personnel de Formation) : pour mobiliser vos heures et obtenir une prise en charge totale ou partielle.
• France Travail : pour les demandeurs d’emploi, AIF, ARE, etc.
• Région et Conseil départemental : aides spécifiques pour les adultes en reconversion.
• Employeur : si vous êtes en CDI, un plan de développement des compétences peut couvrir votre formation.

5. Les débouchés et perspectives d’évolution

Après l’obtention du Certificat de Capacité d’Orthophoniste, plusieurs options s’offrent à vous :

1. Exercice libéral : installation en cabinet, souvent en collaboration pluridisciplinaire (psychologues, ergothérapeutes).
2. Salariat : hôpitaux, cliniques, établissements scolaires, structures médico-sociales.
3. Enseignement et recherche : certaines universités recrutent des orthophonistes pour enseigner ou mener des études cliniques.
4. Spécialisation : neuro-orthophonie, orthophonie pédiatrique, troubles de la déglutition, etc.

La variation des contextes de pratique permet de diversifier votre quotidien professionnel et de monter en compétences.

6. Conseils pratiques pour réussir votre reconversion

• Fixez-vous des objectifs réalistes : évaluez le temps de formation, l’investissement financier et personnel.
• Réseautage : échangez avec des orthophonistes en exercice, participez à des forums, des journées portes ouvertes.
• Organisation : planifiez votre calendrier de révisions et vos démarches administratives.
• Soutien : n’hésitez pas à solliciter votre entourage, un coach ou un mentor pour garder la motivation.
• Stage d’observation : avant de vous lancer, réalisez un stage découverte pour confirmer votre adhésion au métier.

7. Témoignages et retours d’expérience

« À 42 ans, j’ai troqué mon poste de responsable marketing pour devenir orthophoniste. Les défis étaient nombreux, mais ma pratique de la communication m’a aidé lors des oraux et dans l’animation des ateliers pour enfants. Aujourd’hui, je me sens épanouie et fière de mon parcours. »

« La prépa, c’est un investissement intensif, mais elle m’a permis de décrocher mon admission du premier coup. Ne baissez jamais les bras, même si les résultats tardent à venir ! »

Ces témoignages illustrent la diversité des profils et insistent sur la persévérance.

Conclusion

La reconversion pour devenir orthophoniste à 40 ans est un pari sur l’avenir, un choix de cœur et un projet concret. Grâce à votre expérience, à votre maturité et à une formation solide, vous pouvez rejoindre un métier où l’écoute, la bienveillance et la technique se conjuguent au quotidien. Osez franchir le pas, organisez-vous méthodiquement, et vous verrez que 40 ans n’est pas un frein, mais une force pour réussir ce nouveau défi !