As-tu parfois l’impression de ressembler à un jongleur en panique devant la chute imminente de toutes ses balles ? Tu te sens débordée et stressée et tu n’as qu’une envie : appuyer sur pause. C’est clairement ce que l’on ressent lorsque l’organisation de nos activités professionnelles et personnelles nous dépasse. Avec nos rythmes effrénés, la surcharge cognitive devient de plus en plus lourde. Ça te parle n’est-ce pas ? Il est temps de changer les choses. Alors, comment gérer la charge mentale qui pèse sur toi ? Tu trouveras ici 5 étapes clés pour te libérer.
En wonder woman que tu es : seule, en couple ou avec des enfants, tu te retrouves quotidiennement à diriger mille et une affaires en parallèle. C’est à la fois notre époque ultra connectée et notre éducation en mode « fille parfaite » (tenue irréprochable, langage gracieux, bonnes notes à l’école, etc.) qui nous conduisent à cela. Nous sommes nombreuses à manager en « sous-marin » :
Monique Haicault (La Gestion ordinaire de la vie en deux, 1984) définit la charge mentale par le fait de songer à un domaine alors que tu te trouves physiquement dans un autre. Elle peut être éducative, émotionnelle, liée au travail, écologique, voire les quatre à la fois. En résumé, c’est l’acte de penser à tout !
Dès lors que nous superposons les tâches, la surcharge mentale commence et les symptômes apparaissent. « La tête dans le guidon », nous pouvons facilement passer à côté. Des plus légers aux plus profonds, il est essentiel de savoir les reconnaître et prendre conscience de ton état. Voici les signes les plus fréquents que tu peux rencontrer sur 4 plans différents :
Ces alertes s’apparentent à celles du burn-out. Si tu as encore quelques doutes, un test peut te permettre de savoir où tu te situes et d’adapter la solution à tes besoins. En fonction, n’hésite pas à consulter un médecin.
Quand tu as conscientisé, il est fondamental de mettre en place une stratégie de délégation. Même si la charge mentale n’est pas le propre de la femme, les dernières statistiques de l’Insee l’indiquent, elle a toujours la responsabilité de 64 % des tâches domestiques et de 71 % des obligations parentales. D’ailleurs, la dessinatrice Emma, dans sa BD Fallait demander sortie en 2017, explique habilement le concept aux hommes. C’est dire si cette tacite souveraineté est encore d’actualité.
Et pourtant, il semble que nous ayons notre part de culpabilité dans cette histoire. Déléguer n’est pas notre fort ! Nous aurions une fâcheuse tendance à vouloir tout maîtriser, à détester l’incertitude et à tendre vers le perfectionnisme. Pourquoi ? Parce que fréquemment, les femmes associent contrôle et sécurité. Ils nous permettent de nous sentir considérées, aimées et indispensables, ce qui semblerait nettement moins masculin. Pour ton bien-être, tu dois donc apprendre à abandonner le contrôle.
Tu l’as compris, à vouloir jouer le maître d’œuvre, le chef de chantier et l’ouvrier tu y perds ta santé. Les études le prouvent : notre cerveau est incapable d’agir et de réfléchir en même temps. Cela impliquerait de faire travailler en chœur les mêmes réseaux de neurones. Alors, autant stopper la surcharge cognitive. Ta sérénité passe par un mot : déléguer !
Notre cerveau peut retenir 7 indications à la fois (à plus ou moins 2 près), explique le psychologue George Miller en 1956. Toutefois, des recherches plus récentes révèlent que l’empan mnésique frôlerait plutôt les 4 éléments. Sachant cela, on comprend vite que la surcharge cognitive entraîne une perte d’informations plus ou moins importantes.
Alors après avoir commencé à déléguer, comment gérer la charge mentale pour éviter de fâcheux oublis ? Par l’écriture. Thérapie à part entière, elle permet de prendre du recul sur la situation et surtout de te désencombrer la tête. Peu importe que tu aies ou non du talent pour coucher les mots sur le papier, l’essentiel est de faire baisser la pression de ton mental. Tu peux par exemple :
D’un point de vue plus pratique, inventorier les tâches à accomplir va te permettre de libérer ta mémoire de travail. Le neuroscientifique Jean-Philippe Lachaux nous explique que pour gagner en efficacité nous devons rédiger des to do lists (listes de choses à faire) intelligentes, c’est-à-dire précises et claires. Il faut que l’action à entreprendre puisse être comprise sans réfléchir, quel que soit le moment de la journée.
Par exemple : « s’occuper du chat » est à proscrire.
Tu vas plutôt écrire : « prendre rendez-vous chez le vétérinaire pour vacciner le chat »
Avec cette méthode, une partie des informations est déjà traitée. La tâche apparaît alors plus légère et peut-être effectuée en mode quasi automatique. Tu peux l’appliquer dans toutes les sphères de ta vie : aussi bien pour le travail que pour la maison, les loisirs, etc. N’oublie surtout pas de cocher ce que tu as accompli. Tu pourras constater tes avancées et, pourquoi pas, les faire remarquer à ton entourage afin de le sensibiliser.
Quand la charge mentale devient trop lourde, tu ne sais plus démêler l’impératif du superflu. Bénéficier d’une aide est précieux dans de tels moments. Cela peut venir de quelqu’un d’extérieur, comme un coach. Tu peux également, de toi-même, adopter des techniques simples et efficaces pour y voir plus clair :
Quelle que soit ta stratégie, le but est d’éliminer les tâches parasites et de ne garder pour toi que ce qui ne peut être délégué !
Une fois le tri effectué, il peut subsister, des obligations simples, mais importantes. Souvent chronophages, elles sont aussi source d’énervement quand elles surgissent au mauvais moment. Le secret : la planification. Lorsqu’elles sont intégrées dans ton emploi du temps, elles sortent de ta tête pour libérer de l’espace psychique. Elles se révéleront bien moins énergivores, car tu pourras les accomplir sans avoir à réfléchir, un peu comme en « conduite automatique » :
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Les images de la meilleure épouse, la maman parfaite, la femme idéale trottent souvent dans ta tête, n’est-ce pas ? En toute logique, les réseaux sociaux et les médias viennent régulièrement les alimenter. Résultat : tu te lances dans des comparaisons toxiques qui te font culpabiliser de n’être pas assez, ou d’être trop. Pour ton mieux-être, tu dois lâcher prise sur tout cela aussi.
Ainsi, pour éviter de rajouter des kilos à ta charge mentale et trouver un nouvel équilibre, tu dois changer ta philosophie, te traiter avec respect et douceur :
Prendre soin de ton corps dans tous les sens du terme va te redonner un formidable élan. Voici quelques « remèdes » à consommer sans modération :
Tu sais maintenant comment gérer la charge mentale et ne pas rester englué dans ton mal-être. Cela passe par 5 étapes clés que tu peux adopter pas à pas :
Tu te sens prête à passer à l’action ? Réserve ton appel découverte pour en savoir plus et rejoins notre programme d’organisation et de gestion du temps !